mercredi 19 mai
L’EXPOSITION [IM]PERMANENTE, dans la tour du château
Rez-de-chaussée – Et vous ? Êtes-vous plutôt crêpes ou galettes ?
Du 19 mai 2021 au 7 novembre 2021
Un sujet, cinq musées
Cinq musées bretons se fédèrent pour décliner un ensemble d’expositions sur un sujet emblématique de la gastronomie et de l’identité bretonne : la crêpe/galette. L’ancienne Abbaye de Landévennec, l’Écomusée des Monts d’Arrée, le Musée départemental Breton et le Musée de Dinan explorent les différentes facettes de la crêpe : approche ethnologique, économique ou archéologique selon les sites. Au Musée Bigouden, la crêpe sera abordée du côté de l’intime, du côté de la table, de la cheminée, de la billig, de la maison…
Comment une crêpe peut nous questionner sur nos habitudes de (sur)consommation, sur l’usage du temps, sur la question du bonheur ? Comment peut-elle nous parler de la place de la femme et de la notion de matrimoine ? Comment cette petite chose, ce petit met, va nous permettre de parler des bouleversements sociétaux ?
Le programme muséographique « Et vous? Êtes-vous plutôt crêpe ou galette ? » bénéficie du soutien financier de l’Union Européenne via le programme FEADER-LEADER, dans le cadre d’une coopération entre la Région Bretagne, les Pays de Brest, de Cornouaille, de Morlaix, du Centre Ouest Bretagne et Dinan Agglomération.
La crêpe en toute intimité
La crêpe au Musée Bigouden sera abordée du côté de l’intime, du côté de la table, de la cheminée, de la billig, de la maison…
Comment une crêpe peut nous questionner sur nos habitudes de (sur)consommation, sur l’usage du temps, sur la question du bonheur ? Comment peut-elle nous parler de la place de la femme et de la notion de matrimoine ? Comment cette petite chose, ce petit met, va nous permettre de parler des bouleversements sociétaux ?
Salle 2 – La salle du mobilier, La société traditionnelle, une société vertueuse ?
A travers le mobilier, la société traditionnelle se dévoile. Le meuble n’évoque pas simplement sa destination première mais interpelle le visiteur sur les usages sociaux des bigoudens.
Cette nouvelle approche scénographique permet de mettre en lumière les manières de vivre jusque dans l’entre-deux-guerres : la consommation, la production, et de manière plus large le rapport à la vie, à la mort. Elle questionnera surtout les visiteurs sur le rapport qu’ils entretiennent aujourd’hui avec la société de consommation de masse. Peut-on évoquer la consommation de proximité, l’économie collaborative, la slow production, la consommation sobre ou le fait-maison lorsque l’on parle de la société traditionnelle ?
Si les usages anciens des bigoudens – et ceux de la société traditionnelle d’une manière générale – étaient dictés par nécessité économique, ces mêmes usages sont aujourd’hui questionnés par choix. Le seront-ils encore demain ? Si par ces aspects les points de rencontre sont évidents, ils le sont moins sur les questions relatives à la mort. Pour autant, les usages anciens des bigoudens permettent un éclairage quant à notre rapport à la mort, à sa présence, à son inéluctabilité, à son acceptation.